◮ postcards and polaroids.PRENOM(S) NOM marshall. Nom d'adoption, ça camoufle bien. Teodor, réminiscences du passé. Les gens l'écrivent comme ils veulent, tu ne les contredit pas.
AGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE vingt-trois ans, né à new-york le 5 août 1992.
ORIGINES roumaines par ta génitrice disparue dans la nature, information que t'as classée confidentielle. Ton père, t'en as pas la moindre idée. T'as été adopté très jeune même si quasiment personne n'est au courant, et t'affirmes haut et fort que t'es américain et fier de l'être, point barre.
STATUT CIVIL t'es gay, et c'est bien l'une des seules choses que t'aurais pu planquer mais que t'as décidé d'assumer. Parce que tu fais tout à l'envers, et que t'es incapable de capter que si t'as réussi à être fier de ça, tu peux gravir des montagnes pieds-nus. Célibataire, tu restes jamais trop longtemps pour éviter que tes sales secrets soit écorchés. Mais souvent, ça te brise le coeur.
ETUDES/METIER(S) t'es en cinquième année d'architecture, mais t'es obligé de bosser depuis quelques semaines en tant que maître nageur de la piscine du fit sports. Tu fais genre que t'y travailles gracieusement, mû par une soudaine bonté altruiste, alors qu'en vérité t'es là-bas pour te faire du pognon. Parce que l'entreprise de ton père est en train de se casser la gueule, et que t'es mort de trouille à l'idée de devenir pauvre à nouveau. Pour toi, vivre dans la dèche c'est synonyme de malheur. Et puis faut le dire, t'as été vraiment mal habitué.
CONFRERIE frère dans la confrérie des delta sigma phi.
TRAITS DE CARACTERE égoïste - méfiant - secret - menteur - manipulateur - opportuniste - imprévisible - sensible - râleur - comédien - moqueur - vexant - froussard - mauvais perdant - exigeant avec lui-même - cœur d'artichaut non assumé - solidaire - fidèle - bosseur.
GROUPE students.
◮ do it now, regret it later.Que pensez-vous des confréries en général ? Que pensez-vous de la décision d'augmenter le quota de bourses? tu ne méprises pas les shcolars malgré ton attitude hautaine et sèche envers eux, en vérité tu les jalouses. T'es bien conscient qu'ils sont plus méritants que la plupart d'entre vous, mais c'est justement ça qui te dérange. Qu'ils aient été capables d'arriver jusque là par leur propres moyens, quand tes parents ont dû débourser une somme folle pour te faire intégrer saint acius. D'un autre côté tu dois bien admettre que c'est une chance inespérée pour toi, et t'essaies secrètement de viser l'acquisition d'une bourse pour l'année prochaine, bien conscient que ta famille n'aura probablement plus les ressources financières pour que tu puisses continuer tes études ici. Et t'assumes pas du tout de devoir être rétrogradé de la légitimité par l'argent à la légitimité par le mérite. Parce que tu sais que ça ne marche que par connaissances et nombre de zéros sur le compte en banque.
tu n'te souviens pas vraiment de ta mère. Des bribes de souvenirs qui resurgissent parfois. Tu te rappelles seulement qu'elle t'obligeait à sortir dans la rue et à tendre la main même quand tu te pelais, là dehors. Tu te rappelles aussi des bougies, et puis de son chemisier à fleurs. ▬ t'as été adopté par les Marshall l'année de tes neuf ans. Depuis tu t'interdis de les décevoir, et tu les présentes à tous comme tes parents sans précision supplémentaire. Pourtant ils sont simples, ils sont tolérants, ils sont gentils. Ils n'attendent pas de toi ce que tu prétends être. Mais tu t'fous la pression tout seul pour être le meilleur et plaire aux gens, du moins à ceux que tu t'imagines dignes par la taille de leur portefeuille. Parce que c'est avec eux, que t'arriveras à avancer dans la vie. ▬ t'as une crainte viscérale de perdre la fortune à laquelle tes parents t'ont habitué. Déjà parce que t'es plus habitué à traîner dans la rue pour quelques pièces, entendre ton ventre crier famine et porter les mêmes chaussettes pendant une semaine, mais surtout parce que pour toi pauvreté est synonyme de malheur. Pourtant l'entreprise de ton père est sur le point de faire faillite, information que tu dissimules habilement. C'est les gens démunis en général que tu fuis, parce qu'ils sont comme un miroir qui te renvoie une vieille image de toi que tu refuses d'intégrer à ta personnalité. Tu ne veux pas te définir par ce que t'étais avant, tu le rejettes. Et puis t'estimes qu'ils ne pourront rien t'apporter pour t'aider à atteindre tes buts. Pourtant, c'est avec ton épanouissement personnel qu'ils pourraient t'aider. ▬ t'as commencé à bosser à la piscine en tant que maître nageur sur les conseils de tes parents, mais tu prétends que c'est de façon bénévole pour ne pas briser l'image du fils de riche respectable que tu t'es forgée. ▬ t'es un nageur confirmé appartenant au club de natation depuis tes débuts. T'as déjà gagné des compétitions, seul ou en équipe. ▬ tu détestes perdre. Que ce soit un simple jeu de plateau, un sport ou un pari lancé à la volée. Tu mets un point d'honneur à gagner, à être le meilleur, quoiqu'il en coûte. T'es hargneux, et t'es surtout un perdant d'une mauvaise foi inégalable. Heureusement t'es incapable de tirer la tronche plus de trente minutes, parce que t'es pas du genre rancunier. ▬ en revanche t'adores râler, ronchonner, t'insurger pour des trucs insignifiants. ▬ t'es un pianiste de longue date et tu composes parfois des trucs, dans l'intimité de ta chambre. ▬ t'as aussi un coup de crayon plutôt impressionnant. Tu dessines des bds depuis ton enfance et t'as une pile de feuilles et de planches dans tous les coins. Tu les planques pourtant à la vue de tous, parce que tu t'es convaincu qu'il n'y a pas d'avenir pour les gens qui gribouillent. Pourtant tu ne peux pas t'en passer et tu transformes souvent les gens que tu rencontres en personnage de tes histoires rocambolesques. ▬ t'es un vrai coeur d'artichaut, en vérité t'es un mec qui s'attache très facilement aux autres. Tu largues souvent tes partenaires à contre coeur, par obligation. Parce qu'ils commencent à trop bien te connaître, parce que tu sens que si tu continues tu vas plus pouvoir te passer d'eux, parce que t'es lassé de devoir mentir, tout le temps. Et parce que tu ne veux pas montrer la moindre faiblesse. Or ce genre de sentiments, ça créé des centaines de brèches qui peuvent se fissurer, te déchirer. T'as trop de secrets à préserver, trop de faux-semblants à entretenir. Souvent tu regrettes, t'as mal, mais tu te convaincs que c'est pour un plus grand bien. Alors tu fais comme si c'était facile, et tu fais ça salement, méchamment. ▬ les gens qui se lamentent sur leur sort sans se bouger le cul, ceux qui gémissent sans se donner les moyens de réussir, tu ne les supportes pas. T'es intransigeant avec eux, pas de pitié. ▬ en règle générale t'es assez vexant, parce que t'as tendance à dire un tas de trucs blessant mais souvent vrai. Et à pas te prendre pour de la merde parce que tu sais ce que tu vaux, ou en tout cas tu crois le savoir. C'est vrai que t'es bon dans les études, le piano et la natation. Que tu sais où tu veux aller et où tu ne veux pas aller. Mais t'es bourré de peurs, de mensonges et t'es incapable d'assumer ce que t'es vraiment. En vérité, t'es une blague à toi tout seul. ▬ tu donnes des surnoms peu flatteurs parce que t'es incapable de te souvenir d'une identité. Pour toi ce n'est pas Anton, Jannike et Jon, c'est "dents de cheval", "planche à repasser" et "le hippie".
◮ money in your blood.«
Alors Teo, t’as déjà sauvé une grand-mère des eaux terribles de la piscine ? » T’as le sourcil qui s’arque. Tes billes claires qui fixent la frêle silhouette qui t’interpelle à l’autre bout de la table. Le dédain au fond du bleu. Le bizut te cause,
à toi ? T’appelles Teo, familièrement, comme si vous aviez torché le cul des vaches ensemble ? Ose glisser une moquerie à peine voilée pour faire rire l’auditoire ? Y’a d’abord un franc malaise qui flotte dans le groupe. Un silence gênant. Puis c’est un rictus qui se dessine sur les lèvres, un pincement discret. Un hochement de tête négatif, réprobateur. L’air de dire ‘‘
putain mec, tu vas passer à la casserole. T’as raté une occaz’ de fermer ta gueule.’’ Parce qu’ils savent, qu’il va s’en prendre plein la tronche. Maintenant. Plus tard. Indéfiniment. T’avances ton buste, tu te colles à la table et t’attrapes sa saleté de cravate entre tes doigts. Tu tires dessus, un peu, pour le rapprocher de toi. «
Parfaitement. Maintenant qu’elle m’en doit une, tu veux que j’te la présente ? Que tu saches enfin c’que ça fait de baiser pour de vrai ? » C’est selon ce critère qu’il a été surnommé au sein des Delta.
Le puceau. Parce qu’il suffit de mater sa bouille d’innocent quasi demeuré pour comprendre qu’il n’aurait jamais eu les couilles d’aller vers une gonzesse. «
Y’a rien de honteux à aider les autres gracieusement, tête de gland. »
Gracieusement, mais bien sûr. Tu pourrais presque t’étouffer avec toutes tes conneries. Parce que si tu traînes près de la piscine dans l’éventualité de secourir une vieille peau botoxée qui s’affole parce qu’elle a mouillé son brushing hors de prix, c’est certainement pas par désintéressement. Mais tu le fais croire pour conserver les apparences, et tu te dis que beaucoup acceptent ton explication foireuse parce qu’ils n’osent pas se poser trop de questions. Parce que c’est plus simple, de ne pas chercher plus loin. Alors qu'il semble évident en te connaissant un peu, que tu ne te serais jamais rabaissé à une telle tâche pour satisfaire des besoins altruistes à moins d'avoir un flingue pointé sur ta tempe. «
D’ailleurs je sens que t’as envie d’essayer. » Tu suggères en relâchant ta prise, le coin de tes lèvres retroussé. Puis tu te baisses quelques instants avant de te redresser et d’étendre le pied sur le côté. «
J’ai mes lacets défaits, ça tombe bien. Une occasion toute faite pour te rendre utile à la communauté. » Tu souffles dans un sarcasme mauvais. Et s’il ne s’exécute pas, il pourrait bien te prendre l’envie de le faire bouffer à quatre pattes comme un clebs. T’éprouves aucune satisfaction à l’voir se précipiter sur ta godasse pour les nouer de ses doigts tremblants. En fait t’as presque envie de lui dire de se relever et de s’comporter comme un vrai mec. De t’en coller une, s’il le faut. Merde, tu trouves ça vraiment pitoyable. Ça t’énerve presque que personne ne te dise rien. Qu’ils matent tous le spectacle, ravis de ne plus être dans sa situation, de ne plus devoir endurer l’humiliation. Mais ça t’énerverait sans doute davantage qu’une voix s’élève pour protester. Même si t’en aurais sacrément besoin. D'une bonne baffe de temps en temps. Parfois, tu te prends à l'espérer. Mais elle ne vient jamais. Alors tu continues à t’comporter comme un parfait crétin, un connard, un enculé. Parce que c’est ceux qu’on respecte, ceux qu’on veut approcher, ceux qu’on veut intégrer dans son calepin de contacts. Bouffe ou fais toi bouffer. Dans la vie faut être le prédateur, pas la biche apeurée qui s’immobilise dans les feux d’une voiture, tétanisée. Même si tu te perds. Même si tu renforces le masque. Même si tu t'oublies. C'est le prix à payer, alors tu continues à débourser.
pseudo/prénom ▪ sam âge ▪ vieille avatar ▪ logan lerman personnage ▪ inventé avis ▪ que bueno j'aime vos smileys puis vous m'avez l'air bien sympathiques les z'amis, genre petit endroit tranquille où se poser autre ▪ votre réponse ici